Que l’on soit professionnel du secteur touristique ou simple consommateur, il ne vous a pas échappé que la période actuelle a accéléré de nouvelles tendances de consommation souvent observé au niveau alimentaire avec l’accélération de circuits courts ect, mais finalement pas que…un autre secteur a été complétement bouleversé par la crise sanitaire : le tourisme !

Finalement, que faut-il retenir de cette période inédite afin de tenter d’avancer et de répondre à cette tendance de fond : le « slow tourisme » : une opportunité pour ce secteur ?

Je suis assez partisane du verre à moitié plein : n’oublions pas que le secteur touristique représente un vivier d’emplois et un certain nombre d’activités économiques en  «vivent » directement ou indirectement aux Antilles (restauration, agriculture, culture, ect).

La période depuis mars 2020 a été clairement (l’est encore pour beaucoup de régions) rude pour l’activité touristique = période dite « blanche », d’autant plus pour les régions ultra-marines.

« slow tourisme ou tourisme durable » : kézako ? une réelle opportunité* depuis la crise ?

(*)Il n’est pas question ici d’effet d’aubaine en mode opportuniste, mais bien d’une véritable opportunité de s’adapter aux tendances de consommation du secteur.

C’est une façon de voyager/séjourner sur un rythme plus soft et en dehors des sentiers battus, en marge des offres touristiques jugées comme de la consommation de masse.

Le slow tourisme renvoie à une tendance dite plus durable qui prend en compte la protection de l’environnement, tout en favorisant l’économie locale.

Qu’est-ce qui en fait sa distinction?

– Privilégier les déplacements moins polluants (éviter des heures de vol à rallonge /voiture par exemple) – soyons lucides : nous ne sommes pas au point de ne plus avoir besoin de nous déplacer sans avion, notamment pour les régions insulaires comme les Antilles ; mais favoriser les transports moins polluants devient primordial.

– Privilégier les séjours qui permettent aux touristes de ré-apprendre à « prendre du temps » pendant leur séjour : privilégier les rencontres, consommer les produits locaux, s’imprégner de la nature environnante, de la richesse du patrimoine, utilisation de produits et matériaux respectueux de l’environnement, gestion responsable des ressources.

Certains préféreront les écolodges, les maisons d’hôtes, les établissements touristiques labellisés « clef verte » à titre d’exemple. Ces séjours s’inscrivent dans une volonté d’ancrage local où que l’on soit.


Pour quelle motivation ?

Parce que la crise a été une forme de catalyseur assez fort de cette recherche de temps de prendre le temps, de détente qui rime avec réduction de son empreinte écologique; cette recherche devient ainsi un argument de choix dans la sélection des futurs clients.

Avec la ferveur des restrictions de déplacements, beaucoup ont (re)découvert certaines régions/communes avec un certain regain d’intérêt : de quoi renforcer la relocalisation touristique avec les 3 (moins) !


Voyager moins loin ➡️ Favoriser les trajets courts

Voyager moins longtemps ➡️ Aménager la période de séjour/ses activités

Voyager moins cher ➡️ Adaptation des offres/juste prix des prestations


• Pour quels objectifs / quelles perspectives ?

Cette recherche d’un tourisme durable, a pour avantage d’être un outil puissant de développement local s’il correctement déployé et géré selon les 3 volets :

– Préservation des ressources naturelles et de la biodiversité ;

– Respect de la culture des populations hôtes ;

– Assurer une activité économique viable en créant des emplois et des retombées socio-économiques équitables pour le territoire d’accueil.

Vous souhaitez en savoir plus sur la mise en œuvre d’une telle démarche afin d’adapter votre modèle et rester attractif dans le temps ? N’hésitez pas à nous contacter par mail sur contact@capvergence.com ou par téléphone au 0696 39 77 24.



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