La démocratisation entrepreneuriale est dorénavant enclenchée. Nos activités se sont adaptées et le management a évolué depuis ces 20 dernières années.
Nous recherchons davantage de sens et de valeurs dans ce que nous réalisons (la crise sanitaire a d’ailleurs accentué ce besoin). La gestion participative des entreprises se présente comme un enjeu important dans ce contexte afin que l’ensemble des acteurs œuvrent ensemble au développement de l’activité.
Par ailleurs, l’entreprise d’aujourd’hui ne peut pas nier les enjeux environnementaux majeurs qui se présentent au sein de notre économie. La résilience est donc de mise pour assumer ses potentiels changements.
L’adaptabilité s’avère alors être le point d’entrée pour toute entreprise souhaitant perdurer son activité dans des conditions optimales, même en zone de turbulence.
Et si l’entreprise de demain était une entreprise collaborative engagée sur son territoire ? Et où chacun pourrait exprimer sa vision avec bienveillance, respect de l’autre et transparence ?
Voici 2 tendances qui ont vocation à s’amplifier pour les entreprises et les organisations qui souhaitent faire la différence dans leur modèle d’affaire :
Tendance n°1 : Vers un sursaut participatif ?
Les tensions autour de la répartition du pouvoir en entreprise sont vives. Les salariés revendiquent leur droit à être davantage consultés et écoutés.
De plus en plus de salariés estiment qu’ils devraient participer à l’élaboration de la stratégie d’entreprise. Or, très peu sont satisfaits de l’attention portée à leur opinion.
Dans les nouvelles formes d’organisation qui se profilent afin de répondre à cette problématique de gouvernance, on retient le modèle Opale.
Quelles sont les caractéristiques communes du modèle « opale » ?
Abolition de l’hyper hiérarchisation dans l’entreprise/organisation vers un système plus fluide, capacité d’auto-organisation et partage plus équitable du pouvoir… ce sont des signes vers une adaptation d’une gouvernance fluide et engagée.
Et pour demain ? Co-décision, co-gestion, collaboratif… Tous en mode « co » ?
Les salariés aspirent à avoir une place plus importante dans les instances de gouvernance. À l’heure de la désintermédiation favorisée par le numérique et les réseaux sociaux (la crise sanitaire nous a donné un bon exemple), les organisations en avance sur leur temps, co-élaborent déjà leur stratégie, en direct et sans filtre, avec les salariés.
Tendance n°2 : L’entreprise qui s’adapte à son écosystème et prend la question environnementale au sérieux
De plus en plus d’entreprises se sont emparées du sujet environnemental, conscientes de leurs impacts négatifs.
Un certain nombre d’entre elles ont placé les responsabilités relatives aux problématiques environnementales au niveau de la direction et ont amorcé une démarche environnementale en fonction de leur activité. Elles s’inscrivent de plus en plus dans une perspective durable avec des actions à plusieurs niveaux : le tri, le choix de produits éco-conçus, les économies d’énergie…
L’engagement de plus en plus de TPE-PME au sein du dispositif TREMPLIN de l’ADEME pour France Relance, dans le cadre de la transition écologique est un signe encourageant de la prise en compte de la question environnementale chez les TPE-PME.
Il est évident que la révolution environnementale des entreprises, des organisations publiques ne peut se faire sans embarquer les salariés. Oui mais Comment ?
En redescendant les enjeux en mode make our planet great again (vœu pieu mais peu parlant sur les actions concrètes) vers des actions au quotidien compréhensibles et ayant du sens.
En somme, ces nouveaux enjeux sont donc à prendre en compte afin d’adapter les entreprises et organisations efficacement et durablement.
L’année 2022 sera-t-elle une année de décisions et d’engagements concrets, et moins de résolutions ?
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