Face à la crise sanitaire de la Covid-19, les entreprises et organisations ont un certain nombre de leçons à tirer, en particulier sur leur responsabilité d’entreprise.

La crise du coronavirus est et/ou a été une occasion pour les entreprises et organisations publiques de faire l’introspection sur leur gestion du risque et de leur adaptabilité.

Face à une tension inédite, les organisations ont dû s’interroger, repenser leurs façons de fonctionner, et surtout, pour l’après, penser à de nouvelles organisations.

En particulier, cette crise a été ou, si tel n’est pas le cas, devrait être l’occasion de repenser la responsabilité de son entreprise : sa responsabilité vis-à-vis de ses partenaires/parties-prenantes, sa capacité à « anticiper » et à gérer les risques et les éventuelles crises.

Sur ces points, la démarche RSE a beaucoup à apprendre de ce moment compliqué.

Nous verrons 3 leçons que l’on peut d’ores et déjà tirer de cette période, voici la première :

La Responsabilité Sociétale de conformité ne suffit plus  

L’une des leçons et pas des moindres à tirer de cette crise, c’est que la RSE de conformité ne suffit pas à être préparé aux problèmes, aux crises qui peuvent frapper l’entreprise ou l’organisation en interne ou en externe, et notre société.

De nos jours, des entreprises et organisations jouent encore la carte de la « facilité » vis-à-vis de leur Responsabilité Sociétale, et font l’effort en vue d’un ultime objectif certes louable : la communication responsable; sauf que la communication responsable est plus semblable à une course de fond qu’ à un sprint.

 Mettre en place une communication responsable, c’est aussi avoir défini en amont et mis en œuvre  sa stratégie RSE dans le cadre de l’activité. Cette stratégie qui se veut cohérente, structurante et valorisante grâce à des indicateurs fiables.

On met en place ce qui doit être réglementairement mis en place, c’est bien et c’est utile, pour disposer de procédures de base en cas de problème, ou de confrontation à une question de responsabilité.

Mais à bien regarder, c’est surtout utile pour continuer “business as usual”. On le voit bien aujourd’hui, en cas de crise plus grave, cela ne suffit pas. Même des entreprises pratiquant ce que l’on appelle la flexibilité au travail ont parfois eu du mal à mettre en place un mécanisme adapté et anticipé vers le télétravail. Des difficultés sont apparues sur leur chaîne d’approvisionnement : risque pourtant prévisible pour certains, compte tenu de la concentration observée dans certains secteurs (d’où l’utilité d’un PCA – Plan de Continuité d’Activité).

Tout cela montre qu’il faut aller bien plus loin que ce qui est recommandé ou dicté par la réglementation.

Pour se préparer vraiment aux évolutions, et faire face aux difficultés actuelles, (crise sociale, sanitaire, économique, problématiques propres aux territoires…) il faut faire mieux.

A l’heure, où il est question de la relance économique, mettre en place un plan de continuité stratégique de l’activité avec la question de la diversification de son activité, en phase avec une démarche RSE cohérente et structurante, présente un certain nombre d’avantages non négligeables : améliorer le taux d’activité, valoriser l’image de sa structure, mieux répartir les risques, adapter sa structure aux changements…

Nous verrons les 2 autres leçons à tirer de la situation actuelle dans un prochain post.

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